Au revoir, Ulann Baatar

Le 01-08-2007 • Pays : Mongolie

C'est le jour du départ, la fatigue est là et j'appréhende un peu la longueur du voyage, même si j'ai de quoi m'occuper. Alors, on écrit les cartes postales, on range les échantillons, on vérifie les billets d'avions et on fait laver le linge (ça de moins à faire au retour...). Tuya nous conduit à l'aéroport après un repas de pizza qui nous laissera quelques maux de ventre... Il fait nuit et l'on a que la vision éclairée de cette ville, surprenante d'images superposées, de la yourte à la centrale tehrmique, des immeubles années 50 aux palaces 2007, des personnages du Nadam aux poupées Barbies grandeur nature.

Ulaan Baatar Images superposées

Tuya conduit doucement, débutante au volant de son 4x4 et inquiète des différents bruits qui proviennent des voitures devant, derrière, sur le côté... A l'aéroport, pas mal de monde mais l'enregistrement se passe bien, les bagages en direct pour CDG (en théorie...). Evidemment nous avons oublié de poster nos cartes postales et on les laisse aux bons soind d'une vendeuse d'un magasins attrape touriste (le 12 aout, les cartes ne sont toujours pas arrivées...)

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Crise et dénouement

Le 28-07-2007 • Pays : Mongolie

On a décidé de replier le camp, l’ambiance nous paraissant assez gâtée pour le secteur… En arrivant à la caserne, à 10h30, je prends la tête de la délégation, accompagné de Yannick et de Sukh.

Acte 1. Scène 1. Tout commence soft par une rencontre avec un colonel en tong et en short en train de jouer au billard. Un coup de fil du conseiller de l’ambassade via son interprète et a priori, moyennant une leçon de morale, des regrets exprimés et une amende évaluée à 40 000 Tugrug par personne, on devrait pouvoir reprendre notre travail. J’appelle alors le conseiller pour lui dire que les choses se règlent à l’amiable. Mais en fait, rien n’est réglé et lorsque le chef colonel arrive, celui rencontré la veille par Yannick et le chauffeur, la tension est palpable. On est reçu cette fois dans son bureau et le ton est très offensif. Tuya m’exprime la grande fâcherie du colonel L. B. Pas question d’accepter notre argent, il nous avait refusé la permission d’y accéder hier et nous étions là pour une autre raison que la recherche scientifique et ils sauront bientôt quoi… Pas possible d’en savoir plus sur le coup mais nous sommes en fait soupçonnés d’espionnage ou de trafic d’arme. Il ne veut pas nous laisser partir tant qu’un responsable de notre entreprise ne viendra pas pour expliquer avec un interprète officiel notre présence dans ce secteur…

Acte 1, Scène 2. Je rappelle alors le conseiller pour lui dire que les choses se compliquent. Et commence alors une succession d’appels téléphoniques qui durera à peu près une demi heure, il appelle, on l’appelle sur son portable, sur son fixe, sur son téléphone-fax… Parmi ceux-ci, probablement un venant d’un supérieur de l’armée qui lui demande de relâcher la pression et de trouver une issue honorable pour tout le monde (j’avais presque le sentiment de comprendre le mongol…). Au fur et à mesure, il enlève ses lunettes de soleil, se fait servir un verre de lait de jument fermenté, sourit, me regarde, prend ma carte de visite entre ses doigts et finalement me demande de m’asseoir près de lui afin d’avoir un interprète officiel qui traduise mes réponses à ses questions.

Acte 1, Scène 3. Commence alors un trilogue surréaliste pendant lequel j’explique que nous parcourons la Mongolie depuis 15 jours du Sud au Nord, que l’on étudie les événements qui se sont produits à la limite Jurassique Crétacé, et que la Mongolie est un territoire exceptionnel pour ce type d’étude. Que les études en géologie nécessitent de constituer des équipes avec des représentants de différents instituts. Que nous n’avions pas l’intention d’aller à l’encontre de sa décision et que notre bonne foi est attestée par le fait que nous nous sommes présentés de nous même à la ville de Tushig. Et que l’on regrette vraiment d’avoir ainsi enfreint les règles de la Mongolie.

Epilogue de l’acte 1 : le colonel se met devant la carte affichée au mur et nous montre la limite de cette zone interdite (que rien ne marque sur le terrain au demeurant…, aucun panneau, aucune barrière…). Et Tushig se trouve effectivement à la limite de la zone interdite. On se rassoit à table et il me propose de me servir en bombons dans la bonbonnière… Non merci, je prendrai juste un verre d’eau…

Acte 2, Scène 1. Arrive en scène, E. A., senior officer, responsable de l’immigration et des douanes à la gare de Suhbaatar. Il parle bien anglais et est habilité à percevoir l’amende à laquelle on est revenue pour nous libérer. Il me sort un papier en anglais qui explique qu’enfreindre les lois de l’immigration coutait une amende de 100 000 à 1 000 000 Tugrug, soit de 60 à 600 €. Et il m’annonce la somme de 1 000 000 Tugrug pour tout le monde. Je lui dit que nous n’avons que 500 000 Tugrug, ce sur quoi il me dit pas de problème, faites vous transférer de l’argent de votre compagnie. A quoi je réponds qu’il peut faire preuve d’une certaine souplesse vu notre bonne foi et la finalité désintéressée de nos travaux, il descend alors à 800 000 Tugrug, en me disant que c’est l’amende minimale de 100 000 par personne et quand je lui fais remarquer que seuls 7 passeports sont concernés, il accepte finalement 700 000. Je tente de le faire encore baisser mais abandonne rapidement la négociation, estimant ne pas avoir trop mal négocié.

Acte 2, scène 2. « Suivez-moi dans mon bureau pour établir les amendes ». Je salue alors le colonel et vais avec le senior officer dans son bureau à la gare. Il commence alors à photocopier passeports et visas pendant que Yannick rassemble la somme de 700 000 Tugrug. Il me pose des questions sur notre collègue qui est depuis un an, sur ce qu’il fait en Mongolie, pour qui il travaille… La nature du minéral qu’il recherche étant stratégique, je l’informe de ces questions et on arrivera à semer suffisamment de confusion entre les failles de la limite Jurassique Crétacé, l’extinction des dinosaures, les impacts de météorite et la signification des couleurs sur la carte géologique pour que l’affaire soit classée sans suite…

Acte 2, scène 3. « Maintenant vous retournez à la caserne on va fouiller vos véhicules ». « Ca va encore durer encore longtemps comme ça ? » je me permets de lui demander. Il se marre : « non, après vous êtes libres, on veut juste voir si vous transportez des armes ». Ben tiens… On vide les deux voitures derrière la caserne et la fouille commence. La valise de Gilles vidée… avec les échantillons de roche et notamment de bois pétrifié. Il s’intéresse aux autres échantillons et nous déclare que l’on n’a pas le droit de les emmener. Je lui explique alors en lui jurant tous les saints que les douanes centrales doivent donner leur avis avant toute sortie d’échantillons et qu’il n’a pas à s’inquiéter, que tout sera fait suivant les règles. Il lâche alors le morceau, comme si il avait décidé qu’il nous avait suffisamment taxé. Soudain un cri : « chef venez voir » (je ne me rappelle plus l’intonation en mongole…) : le fouilleur vient de tomber sur deux sets de boules de pétanque. Alors, je ne résiste pas à l’anachronisme de lui proposer de faire une partie avec moi… Ce que nous fîmes…

Epilogue de l’acte 1. Finalement, il me demande combien de fois je suis venu en Mongolie. Et si j’avais déjà eu des ennuis de ce type. « Généralement, ce sont des problèmes de voiture, cette fois ce furent des problèmes de frontières, on se reverra l’année prochaine et on ira faire un tour sur le terrain, ensemble… »

On quitte la ville à 15h00.

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Tu as voulu voir Tushig et on a vu Tushig

Le 27-07-2007 • Pays : Mongolie

Nous partons vers la ville de Tushig. En arrivant à Tsagaanuur, le chauffeur demande à des paysans assis devant l’infirmerie du village si l’accès à la route pour aller à Tushig est autorisé. Réponse positive, confirmée un peu plus tard par Tuya consultée par Benoit, exacte à un détail près, que la limite de cette zone passe juste au sud de la ville et qu’en toute logique ce qui n’est pas à l’extérieur est à l’intérieur… En arrivant juste avant la ville, on décide de faire demi-tour et de travailler le long de la piste sur 3 zones d’affleurement qui nous ont paru intéressantes. Mais notre chauffeur juge qu’il vaut mieux aller se présenter en ville pour dire que l’on est venu… Erreur fatale, ce qui s’appelle aller se jeter dans la gueule du loup. D’autant que Gilles décide d’accompagner le chauffeur, et que sa présence attirera d’autant plus l’attention du maire, qui souhaitera avoir l’aval de la police… qui souhaitera avoir l’aval de l’armée… Ce qui fait qu’à midi, on se retrouve tous bloqués à Tushig devant le poste de police. Ce qui me permettra de découvrir la ville et de me faire un copain qui ne me lâche plus…

La ville de Tushig Une maison de Tushig

Mon jeune ami de Tushig

Benoit et Nicolas nous rejoignent et finalement on est autorisé à repartir vers 14h00 en laissant le chauffeur Nicolas et Gilles pour attendre un militaire devant arriver vers 17h00 susceptible d’apporter une autorisation de travailler dans la zone. Les choses ne se dérouleront pas vraiment comme cela, le militaire en question voulant en fait contrôler tout le monde et l’attitude peu coopérative de Gilles ne l’encourageant pas à lâcher du lest. Bilan, nous pouvons faire la coupe souhaitée le long de la route mais sommes tous convoqués le lendemain à la caserne de Suhbataar…

 

 

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Accord et refus

Le 26-07-2007 • Pays : Mongolie

On quitte Ullan Baatar à 7h00 et faisons un arrêt sur un affleurement étudié par Vincent il y a deux ans. Une histoire de faille, de rhyolite, de granite et de minéralisation Or… Cherchez la faille, la rhyolite et le granite, vous trouverez alors peut être de l’or…

Cherchez de l'or...

En arrivant à Suhbataar en fin de matinée, nous allons solliciter l’autorisation de travailler dans la zone tampon à la frontière avec la Russie car nous n’avions pas pu l’obtenir avant de partir d’Ullan Baatar pour cause de Naadam, de voiture de location d’immatriculation inconnue… Sur place, à la mairie, nous sommes reçus par un conseiller qui nous demande de revenir après la traduction en mongol de la lettre de l’académie des Sciences qui introduit Yannick. Effectivement, l’après midi, Yannick et Gilles, accompagnés du chauffeur, obtiennent l’accord du conseiller. Toutefois celui-ci les envoie à la caserne où ils essuient un refus auprès du colonel responsable du secteur (Gilles ne sera toutefois pas autorisé à rencontrer le colonel). Gilles informe alors le conseiller de l’ambassade de la situation qui conseille de tempérer… On décide alors de ne pas aller dans la zone interdite et de se cantonner à la route qui mène à Tushig.

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Jour de détachement

Le 24-07-2007 • Pays : Mongolie

On était venu pour lui... Déjà 10 jours sur le terrain et chaque jour on se disait que ce serait peut être pour demain. Ne plus trop espérer pour qu'un trop grand espoir ne porte pas la poisse. Laisser venir la "chose"... La chose, c'est simplement une faille de détachement. Pour les non spécialistes, disons que c'est une zone de faille de plusieurs centaines de mètres d'épaisseur, relativement plate (plongeant d'une trentaine de degré), qui a la particularité de mettre en contact des roches qui normalement n'auraient pas du l'être. Disons aussi que c'est assez rare et que nous en avons découvert une au Nord de la Mongolie, datée de la limite Jurassique-Crétacé. Et que l'on a bati cette mission pour en retrouver d'autres. Jusqu'à ce jour, la glorieuse incertitude de la recherche, nous n'avons trouvé que des décrochements et des discordances mais pas de faille de détachement. La veille nous avions bien cru la toucher mais rien. Aujourd'hui, en fin de matinée, c'est Yannick qui en attrape la base. Au début, on reste prudent, "oui peut-être"... Superstition... Ne crions pas victoire trop vite, des fois que le cisaillement disparaitrait sous terre... Et puis au bout de quelques centaines de mètres, en descendant la vallée, la certitude vient. On l'a accroché. Regardez cette belle zone de faille... On félicite Yannick a qui revient le mérite d'avoir sélectionné cette zone potentielle. Et en nous, nous poussons un soupir de soulagement... la glorieuse incertitude de la recherche...

La zone de faille en détachement

Le soir, on a un repas très détendu et bien arrosé, Yannick est heureux et j'ai droit à une douche spéciale, froide mais revigorante.

La douche réparatrice Yannick est heureux

 

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Près du puit

Le 23-07-2007 • Pays : Mongolie

Nous allons faire un point d\'eau. Un troupeau est rassemblé, moutons, chevaux et chèvres. S\'affairent le chef de famille, à moto, un jeune homme qui dresse un cheval (regardez le film et la photo), un graçon qui donne à boire au troupeau et une petite bergère, que je surprends de loin avec une expression à la fois joueuse, naïve mais aussi étonnement sérieuse. Rien d\'autre à ajouter pour ce jour là, tout était là...

La jeune bergère Le cavalier dompteur

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La ville de Ayrmag

Le 22-07-2007 • Pays : Mongolie

Journée de mouvement. Démontage des tentes et repliage des tentes Decathlon une seconde… Certains ont du y perdre la patience. Parce que pour les replier faut plus qu’une seconde… A trois blocs de neurones en grappe, on y arrive. Le soir, arrivée à Ayrmag. Une ville le long d’une voie ferrée, le long d’une ligne téléphonique et d’une ligne électrique. Des immeubles qui sont encore habités. C’est dimanche soir et pas mal de gens se promènent dans les rues. Les jeunes filles se sont faites belles et jouent à être des grandes. Le soleil se couche comme dans les road movies américains.

Les lignes téléphoniques Une jeune mongole en mouvement

 

 

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Un monde de granites

Le 21-07-2007 • Pays : Mongolie

L’itinéraire nous amène dans un endroit très particulier, des masses de granites sortent de terre, faisant des masses de forme très suggestives. Elles sont découpées par des fractures horizontales et l’érosion éolienne a entaillé les différentes niveaux différentiellement, faisant apparaitre des personnages, des monstres, des têtes, des visages surmontant des corps. De quoi inspirer un peuple porté sur le spirituel et donner à ce lieu une valeur sacrée. D’autant que le paysage tranche par sa verdure dans le désert de Gobi environnant. Un endroit unique, ne figurant dans aucun guide touristique et pourtant d’une beauté surnaturelle (ou presque…). Et dans ce monde minéral, on rencontre une dame et ses deux enfants qui nous invite à venir manger du yaourt dans la yourte. Délicieux et chaleureux. Vincent fait cette photo, magnifique. Un monde de granite, mais pas seulement de granite.

Des chameaux paisibles Une yourte

Des têtes de granite


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Un monde minéral

Le 19-07-2007 • Pays : Mongolie

En arrivant au village d'Altanshiree, nous découvrons une colline en relief, du quartz en blocs partout, avec des morceaux de fluorine donnant des couleurs violettes et vertes. J'ai le sentiment d'avoir déjà vu ce paysage, enfin disons ces photos. De la planète Mars... ou de Vénus, je ne me rappelle plus... Incroyable vision du désert à quartz.

Désert et désert

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La beauté du désert

Le 18-07-2007 • Pays : Mongolie

Le beau temps est revenu. On ménage l’itinéraire pour notre chauffeur et on travaille le long d’un contact. Que l’on trouve assez facilement et que l’on suit assez bien. D’un coté, un vieil ensemble de roches basiques et granitiques datées probablement autour de 600 millions d’années, de l’autre un bassin Crétacé qui a vu s’esbaudir les dinosaures qui étaient abondants ici et dont les squelettes font la fortune des collectionneurs de fossiles (et de quelques trafiquants). Je me retrouve un moment avec Gilles sur un plateau absolument lunaire et majestueux, une vision que seule les grands déserts offrent.

Le plateau désertique 

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Il pleut aussi dans le désert de Gobi

Le 17-07-2007 • Pays : Mongolie

Il pleut sur le désert de Gobi. C’est rare, mais ça arrive On travaille sous la pluie toute la matinée. Le chemin est assez difficile car on longe la colline et on doit faire des détours pour passer les rivières qui sont parfois entaillés en petits canyons. Ca donne quelques moments d’énervement de certains qui ont un avis avisé sur le chemin qu’il vaut mieux prendre : redescendre vers la vallée principale ou aller au pus près de la montagne… On fera les deux sans que l’une ou l’autre des solutions s’impose… Le fait est que le soir, Sukh Ochir, notre chauffeur, craque et demande une discussion avec nous et une interprète. Il faut dire qu’en bon géologue, on ne communique pas trop sur le programme des journées à venir, ne sachant pas trop ce qui nous attend sur le terrain le jour même. Alors on prend le temps d’expliquer où l’on va et combine de temps on va rester dans chaque lieu. Sukh se rassure peu à peu et reprend confiance. Après une demi heure, on se serre la main et on se quitte avec un grand sourire. J'ai le plaisir de travailler durant cette mission avce Denis, un collègue qui avait passé sa thèse à Rennes un an avant moi, en 1979... Pour la première fois, nous avons le plaisir de travailler ensemble.

Le repas de midi Denis

 

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Le terrain, c'est parti

Le 16-07-2007 • Pays : Mongolie

On repart de l'hotel un peu avant 8h. Arrêt dans le village de Zun Bayan, où Benoit réside, dirigeant un chantier d'exploration. Un village comme beaucoup d'autres ici. Middle of nowhere! bout du monde! Avec des immeubles vides et des maisons rafistolées avec les matériaux récupérés des immeubles. Ca fait un peu champ de bataille.

La traversée du village Au milieu de nulle part

Arrivée au camp vers 10h30. Au milieu de nulle part dans le désert de Gobi, un village de yourtes et des mobil homes pour le travail des équipes. Plus d'une vingtaine de personnes, essentiellement mongoles, vivent là. Avec dans l'environnement, trois compagnies de forages. On part sur le terrain et on trouve une belle vallée que l'on remonte à pied. Une après midi de marche sous le soleil et avec un vent très agréable. Gilles, surnommé le Chevalier Argon, part à l'assaut des dunes alors que le groupe est très studieux dans les gabbros cisaillés...

Gilles, le chevalier Argon La vallée des merveilles

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Saynschand, vous connaissez?

Le 15-07-2007 • Pays : Mongolie

Journée de déplacement vers le sud de la Mongolie. On espérait partir à 8h, on partira à 12h30. Problèmes de voiture, de chauffeurs. On fera trois arrêts : le plein d'essence, une chambre à air de secours et finalement quelques bouteilles d'eau supplémentaires. La route passe de la steppe au désert progressivement, le ruban asphalté s'arrête et la piste commence. Et la nuit tombe. On arrive à Saynschand il est plus de 10h du soir et notre chauffeur doit faire réparer une roue. Pendant ce temps, après la palabre, on décide de dormir dans l'hôtel Shan Plaza. Négociation du prix et repas servi, très bon. Pas mal comme hôtel, sauf qu'il y a deux chambres avec 8 lits pour 10 personnes. Il y a eu visiblement un raté dans la négociation du prix. Finalement, ce seront Yannick et Nicolas qui dormiront par terre.

L'hôtel Shan Plaza  Repas kitch

 

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Fête Nat

Le 14-07-2007 • Pays : Mongolie

Première journée sur le terrain, à une heure de route d'Ulan Baatar. Sur le chemin, une statue géante de Gengis Khan. Au milieu de nulle part. Géante, la voiture donne l'échelle. Faudra revenir quand elle sera terminée.

  Une statue géante pour un géant

Le soir, alors que j'allais manger avec Vincent, nous avons rencontré Jean Luc qui nous a emmené à l'ambassade de France, fête nationale oblige. Une coupe de champagne tiède, deux verres de vin rouge, et de la bonne nourriture, notamment les petits gâteaux. Et la rencontre de quelques personnes : le représentant d'Alcatel en Mongolie, dans ce pays depuis 15 ans, un jeune entrepreneur en montage et démontage de boites de nuit, qui nous raconte la virilité des rapports entre homme et femme, entre mongols et le reste du monde. Et la top-mod mongole que je remarque de loin vu sa taille, bien sur inaccessible et évanescente.

 

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Jour à Ulan Bataar

Le 13-07-2007 • Pays : Mongolie

Journée de travail au bureau. Le bureau de COGEGOBI, la société franco-mongole, se situe à proximité de notre hôtel. La preuve, on voit l’appartement dans l’immeuble vert à gauche, troisième balcon en haut en partant de la gauche.

La vue de la chambre d'hotel Dipomate

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