Je file sur l’aéroport vers 11h00, procède à
l’enregistrement de la valise et rentre dans la salle d’attente. Pas de
fauteuil, un banc carrelé d’une dizaine de mètres, pas vraiment confortable.
L’avion est annoncé avec une heure de retard et au moment d‘embarquer on nous
signale qu’il y a un petit problème : toutes les valises ne pourront pas
être embarquées car l’avion est en surcha rge.
Devant l’avion, on doit donc identifier notre bagage et devinez quoi, ma valise
fait partie de celles qui ne peuvent pas partir. J’essaye bien de palabrer un
moment mais renonce vite devant l’obstination des employés : « si on
met plus, l’avion ne décollera pas ». Je prends mes affaires urgentes (dont
mon marteau que je monte ainsi en cabine !!!) pour le lendemain sachant
qu’ils nous promettent de l’envoyer demain à Franceville. Une fois à bord, je
discute avec le consul de l’Angola qui est à ma gauche et qui se rend à Moanda
pour assister à un match de football d’une équipe angolaise avec une équipe
gabonaise. Lui aussi, ses bagages sont restés à Librevillle. Enfin, auraient du
rester car en fait, ils ont finalement bien été montés à bord et l’avion a bien
décollé. Sauf personne ne nous préviendra et que filerai prendre un taxi pour
aller à Franceville et laisserait ma valise à l’aéroport. Heureusement, Eloi, notre
chauffeur a son frère, qui travaille dans la compagnie Air
Services qui dessert l’aéroport de Franceville et le lendemain
il fera porter ma valise au local d’Air Service, localisé près de
notre hôtel.