notes de voyage
Ce matin, j'ai retrouvé ma veste de velours noir. Un monstre l'avait revêtu et a terrorisé les premières heures matinales de notre résidence... Heureusement vite démasqué...
La semaine de vacances a été mise à profit par Thaïs pour se plonger dans les cours de français du CNED. Et elle s'est mise au cours d'expression artistique avec en exercice un agrandissement du cri d'Edouard Munch. J'aime bien...
De retour de Belgique, je me replonge dans le coeur d'Almaty pour aller au restaurant. Le plaisir de se retrouver est là, heureusement, car le repas est pas terrible. La nourriture réserve des surprises car souvent le plat servi n'a qu'un rapport assez lointain avec ce que vous attendiez en lisant la carte. Ainsi les côtelettes de porc commandées se sont transformées en escalope panées et mes brochettes de mouton sont des boulettes enrobées de graisse.
Depuis quelques semaines, il est normalement interdit de fumer dans les lieux publics. Certains clients font encore de la résistance avec la complicité des restaurateurs. Mais Yara est là qui fait les gros yeux et les fumeurs impénitents écrasent furtivement leurs cigarettes...
Pourquoi se mettre à l'hôtel loin du centre, près du stade de Heysel? Question que me pose un collègue surpris de savoir que je ne suis pas dans le centre qui regorge d'hôtels? Tout d'abord, enfant j'ai rêvé en voyant la diapositive de papa qui présentait l'Atomium, une construction faite pour l'exposition universelle de 1958, censé figurer la structure de l'atome. Papa y allait trois fois par semaine aux manettes de la machine à vapeur. Cette construction argentée me faisait rêver, me paraissant à la fois énorme et trop abstraite. Quand je sors du métro, je suis face à elle, c'est comme un rendez vous avec une image passée. C'est la seule et la bonne raison qui me fait aller à cet hôtel effectivement excentré...
Je vous mets la photo d'époque, la prochaine fois, je scannerai la diapositive qui m'a fait rêver...
Il y a trente ans, je n'aurai jamais pensé un jour fêter l'énergie nucléaire. Et c'est pourtant ce que j'ai fait avec mes collègues à la station de sport d'hiver de Cimbulak... Nous sommes montés fêter cette drôle de fête au pied des pistes encore non enneigées. En fait de fêtes, il s'agissait plutôt d'un repas genre fin de la BD d'Asterix, sauf que le barde a chanté accompagné de danseuses. Et donc du team building pas vraiment militant mais fêtard et goguenard... Sympa...
Une longue montée dans des bus datant de l'époque soviétique (sur les 5, un seul restera bloqué en bas, en surchauffe), puis au sommet, une grande table, un chef, des petits malins dopés à la potion magique et des gros qui sont tombés dedans quand ils étaient petits. Et un mélange des styles tout à fait surprenant:, un syncrétisme païen total: des danseuses portant le voile mais particulièrement dénudées dansant sur des airs hispanisant, samba, folklore breton, des musiques françaises rtyle Joe Dassin remixées soupe asiatique en notre honneur, des remises de cadeaux aux bons employés de l'année, des discours pendant lesquels la prochaine venue de Nicolas ponctuait nos bons résultats de la production et le faible nombre d'accidents, un chanteur avec une voie à la Balavoine, de l'hyper aigu à la basse profonde (soit disant qu'il est très connu au Kazakhstan)... Puis une montée au télésiège pour aller admirer la ville et la montagne. De là, vue impressionante sur le nuage de pollution au dessus de la ville... Une ligne droite...
A un peu plus de 6 heures on était tous revenus à notre point de départ. Plus fatigués que par une journée de travail...
Copyright © Patrick Ledru Tous droits réservés. Theme by Laptop Geek adapté pour Kikooboo.
- RSS
- Netvibes
- Google
- Yahoo