Quelques images panoramiques du paysage vus la veille.
Le lac d’Almaty se situe au bout de l’une des vallées qui descend
des montagnes. Des vallées impressionnantes pour le géologue car recoupant des
zones de faille et des coulées de boue dont la taille des blocs laisse imaginer
le caractère dévastateur. Quand nous avions essayé de monter au lac avec
Sylvestre en avril, la piste était coupée par une telle coulée. A éviter donc
de passer à ce moment là… Des arbres se trouvent ainsi dans des positions
surprenantes…
Ces vallées sont aussi très prisées par les Almatiens qui aiment
aller manger des schachliks (mettez le nombre de sh ou ch que vous voulez, ça
doit ressembler à ce que j’ai écrit et tout le monde vous comprend). Un petit
cours de schachliks dans un prochain mail. En attendant regardez les cuisiniers…
Journée marche en montagne et test des performances de Thaïs.
Tout d’abord, nous partons acheter une paire de chaussures de marche au magasin
Limpopo. Un petit Vieux campeur Kazakhstanais. En plus je peux utiliser
quelques phrases de russe pour contacter le vendeur que notre amie passionnées
de ballades en montagne nous a indiqué. Tien de tel pour se motiver pour partir
à l’assaut des pics enneigés. Ou presque car de la journée nous ne verrons que
quelques flaques de neige. IL faut dire qu’à 2500 m il fait encore 14°C… (24 à
Almaty).
Nous montons voir le lac d’Almaty. Il s’agit de la réserve en eau potable de la ville. La
piste fait l’objet de gros travaux d’aménagement mais même des voitures
ordinaires se hasardent à monter en haut. Nous retrouvons des amis au chalet où
nous devons passer la nuit. Confort spartiate, lit grinçant mais pour une nuit pas
de problème. On monte pique niquer au bord du lac puis à l’observatoire
astronomique. Bien délabré le pauvre. Là encore, le départ des soviets en 1991
a laissé des traces. L’histoire s’est arrêtée et depuis, le temps et le manque
d’investissement ont fait leur ½uvre.
Le site est par contre spectaculaire car localisé dans un
immense cirque glaciaire au pied de hauts sommets culminant à plus de 4500m. Et
en contrebas la vallée barrée pour cette réserve d’eau et tout aussi
impressionnante, partant plein sud vers le Kyrgistan.
L’un de nos amis prend l’appareil photo et nous mitraille ce
qui donne une bien belle série.
A part ça, à part la découverte de ces paysages grandioses,
un tel séjour vous réserve des choses tout à fait inattendues : un groupe de
4 familles nombreuses indiennes et l’un des indiens s’intéresse à notre pique
nique (après avoir pris une tomate, il découvre la bouteille de vodka et
revient trois fois dont une avec un de ses collègues pour étancher sa soif, la
3ème fois il nous laissera des portions de riz cuisinées à l’indienne…),
un couple qui essaye désespérément d’ouvrir notre porte de chambre avec sa clef
et à qui Thaïs explique en russe qu’ils se trompent et essayent de rentrer dans
la chambre 1 qui n’est pas la leur…
Joyeux anniversaire Yara… Une journée marquée par la fête à
l’école de Thaïs. Le soleil est revenu et l’ambiance est très sympa. Les
nationalités mélangées de l’AIS sont représentées par leur cuisine. La Corée,
le Kazakhstan ont prévu le plus, les géorgiens sont les seuls à avoir du vin, l’Europe
s’en sort bien avec des cakes et du tiramisu, l’Amérique latine est un peu
rabougrie et le stand des US est désert. Surprenant… Les turcs font bloc avec
de beaux maillots rouge et distribuent des bracelets pour éloigner le mauvais ½il.
Pendant la parade, Thaïs défile entre les slovaques,
sud-africains, géorgiens et pakistanais…No comment, une vraie internationale ouverte au monde
Sur scène, une chanson chantée par tous les enfants, pleine de bons sentiments: "we are the world" du regretté Michael...
puis des
danses indiennes. Magnifiques…
A l’issue de la fête on est invité pour un pot chez
Angélique, avec en surprise l’arrivée d’un gâteau d’anniversaire pour Yara…
Aujourd'hui, célébration des 65 ans de la fin de la guerre contre l'envahisseur fasciste. Une propagande incroyable qui remet au gout la faucille et le marteau. Alors qu'à Moscou la parade fait défiler les vétérans avec leurs kilos de médaille, ici on dirait que la nostalgie de l'époque URSS est à l'ordre du jour. Pourquoi une telle campagne de publicité? Qui la finance? Dans quel but? Le Kazakhstan plus communiste qu'avant?
J'expérimente avec Yara le massage avec stimulation de la circulation sanguine dans le Sauna (porté à 100°C). 10 minutes qui durent longtemps et qui vous inspire la célèbre phrase: ça fait du bien quand ça s'arrête... Suivi d'un lancé de sceau d'eau froide et d'un montagne. Génial... Avec petite promenade en montagne et remontée par le télésiège...