Un peu difficile de reprendre... Les plages de Kho Phi Phi nous manquent et on a attrapé un coup de froid... Thaïs reprend le chemin de l'école et reviens avec cette photo bien posée! Look how nice is she!

Après avoir passé une merveilleuse nuit à l’hôtel, nous allons prendre le délicieux petit déjeuner ! Nous nous décidons d’aller voir le grand bouddha coucher au temple de Wat Pho. Nous pensons aller là bas en touk-touk (vespa transformée en taxi ouvert sur la rue, donc pas de fenêtres), en taxi mais finalement nous choisissons le bateau et on en profite pour faire une balade d’une heure sur l’eau ! Très agréable, une façon incontournable de découvrir l’activité de cette capitale.

 

 

Finalement nous arrivons au grand temple. Après l’hôtel standing, on plonge dans un autre monde, des étalages de petits commerçants qui proposent des plats traditionnels, des fruits, beignets, poissons séchés, couleurs et odeurs garanties… A quelques dizaines de mètres, on rentre dans l’enceinte du temple. Autre monde, prière Bouddhiste dans un temple avec cierges et encens, coup de gong, et bien sur, défilé dans la grande salle du Buddha couché. Impressionnant… La chaleur est suffocante mais ça vaut le coup d’½il. Des explications seraient bienvenues car les murs sont ornés de scènes mythologiques présentant des scènes à pertes de vues, les pieds du bouddha sont couverts de marqueterie de nacre, le long du temple dans el dos du bouddha des écuelles récupèrent les pièces de monnaie que les visiteurs déposent les unes après les autres… Zenitude ? Pas vraiment facile de se sentir zen un dimanche dans ce temple. Mais là aussi, incontournable.

Et plus encore incontournable, la salle de massages Thaï… Attenant à ce bouddha, dans l’enceinte des temples, il y a une école de massage. Allez-y, vous ne serez pas déçu… Comptez une heure d’attente un dimanche que nous passons dans un petit bar. Enfin, c’est notre tour ! Super… Après une demi-heure de massage, on se sent autre. Visiblement, les masseuses savent où appuyer, là où ça fait mal… Disons les points douloureux qui méritent d’être délicatement traités. Le résultat vérifiable est que Yara peut, depuis ce massage, se serrer les mains derrière sa tête, acte qu’elle ne pouvait pas faire depuis son opération de prothèse en 2002. Un progrès qu’une rééducation de 2 ans n’avait pas réussi à faire… Certains crieraient au miracle pour moins que cela… Retour à l’hôtel en touk touk, ça y est on a osé…

Départ tôt le matin, sous la neige, pour Bangkok. On s’est préparé pour le choc thermique, de -8° à + 30° et on a préparé des vêtements pour l’été sortis tout droit des valises encore non déballées du déménagement. Voyage au dessus des montagnes du Tien Shan puis du Tibet, avec un petit détour pour éviter l’Afghanistan. Avant l’atterrissage, les kazakhes (dont nous…) rangent leurs polaires et se changent. La chaleur est bien au rendez vous, la climatisation de l’aéroport atténuant le choc. Taxi, arrivée à l’hôtel et en attendant que la chambre soit prête (l’hôtel était plein pour le réveillon de la Saint Sylvestre), on trinque à nos vacances qui commencent.

Après avoir laissé nos affaires dans la chambre, nous allons au marché de nuit de Pat Pong. Au départ de l’hôtel l’activité est plutôt faible dans l’avenue à cette heure de la soirée mais peu à peu, tout s’anime. Les premiers étalages qui vendent les teeshirts, des montres, des CD et DVD et des faux tatouages (ils ont inventé le concept de la manche ou du bas qui reproduisent les tatouages fashion style Mauri…). Puis la foule se densifie avec beaucoup de touristes accompagnés ou pas, cherchant à faire connaissance avec la population de ce quartier. Après avoir parcouru l’avenue principale, on revient en arrière et on se lance à la découverte des petites ruelles adjacentes. Cette fois, on rentre vraiment dans la légende de la ville avec des propositions de programme spécialisés et des bars qui présentent des demoiselles plutôt dévêtues se trémoussant délicatement…

On recherche un restaurant et notre choix se porte malheureusement sur une recommandation du Lonely Planet, le restaurant Mousaka grec… Déception mais spectacle garanti sur des bars hauts en couleur, principalement occupés par des messieurs, touristes occidentaux qui semblent avoir pas mal de sujet de conversation à partager ensemble et avec quelques messieurs locaux… Plus si affinités.

L’ambiance est très agréable et donne une image sécurisante de tolérance plus que de spectacle. Sur le chemin du retour, les propositions de massage sont étudiées en détail étant au programme de demain.