Aéroport Sydney. Vous connaissez l’ambiance “fin de vacances”. A peu près ça… Le sentiment d’avoir tourné une nouvelle page « aventure », que le temps a coulé lentement depuis notre découverte de Sydney, il y a plus d’un mois. Mais que c’est finit… Ce que l’on a fait, ce que l’on a failli faire, ce que l’on fera une prochaine fois. Les promesses que l’on se fait de revenir, qui parfois se réalisent, parfois partent en fumée ou tombent dans l’oubli. On évite de se perdre dans ces pensées en regardant les boutiques, les gens qui passent, tous avec une histoire, profonde ou superficielle, espoir ou désespéré, on ne saura jamais et c’est mieux ainsi. Les vols partent, Honolulu, Dubaï, Pékin, Tokyo et finalement, les gates s’openent pour Abu Dhabi…Au revoir à tous et à bientôt

Pour finir ce séjour australien, Frank m’a indiqué un restaurant pour bien manger et prendre notre revanche sur les crocodiles : le Restaurant Red Ochre (www.redochre.com.au). A recommander, tout simplement extra : bon service et bonne viande : crocodile pour commencer, côtelette d’agneau, émeu (ressemble au b½uf), kangourou (excellent, brave bête finalement… vaut mieux que de finir mort au bord d’une route). Et pour finir saucisse de biche… Avec un bon merlot… Quant au dessert, je vous conseille le fondant au chocolat. Inoubliable. Merci Frank… le restaurant d’Adélaïde à ne pas manquer.

Vu l’heure du levé, on renonce à la tournée des caves ou à la visite des péninsules. On visite les musées qui ont lal bonne idée d’être en plein centre et d’être gratuit. Le musée de l’immigration et le South Australian museum. Le premier présente la diversité de l’origine des immigrants mais fait l’impasse sur l’origine bagnarde des premiers immigrants anglais et quelques autres sujets dont le sort réservé aux enfants ayant des origines aborigènes… Et accorde une grande place à la communauté arménienne. Un sentiment de traitement partiel de l’histoire… Mais à voir pour se faire sa propre idée. A part ça pas grand monde. Par contre beaucoup de monde au musée de l’Australie du Sud. Deux grandes salles sur la culture et les habitudes de vie des peuples aborigènes. A ne pas rater.

A noter aussi un rayon fossile exceptionnel avec des échantillons spectaculaires de la faune d'Ediacara,longtemps considérée comme al plus ancienne tracde vie animale. Avec les stromatolithes, dont un échantillon bleuté est merveilleux. Ce sont cette fois les premières traces de vie alguaires... ce qui ne nous rajeunit pas!

Le soir, nous assistons au coucher de soleil sur la West Beach… No comments… just look (photos de Thaïs).

Ce matin le ciel est dégagé (enfin plus qu’hier).

Quelques baleines sont présentes. Thaïs se moque de moi car on ne voit pas grand-chose sur la photo mais je la mets quand même. Na !!! Ainsi que les véliplanchistes qui sont vraiment impressionnants, et mieux visibles que les baleines (certes)

  

Faux départ après avoir réalisé que j’avais oublié mon téléphone (il avait glissé sous le lit). Mais la route est bonne, peu de circulation et on arrive à Adélaïde en fin d’après midi. Promenade dans le centre ville qui se termine dans le Chinatown. C’est pas très grand le centre…

Après avoir jugé que le prix du steak du restaurant argentin était exagéré, on finit dans un restaurant thaïlandais qui offre au menu du kangourou. J’en profite pour commander du crocodile et Thaïs prend un steak. Ces plats nous sont servis en quelques minutes  ce qui est relativement suspect…et laisse imaginer un usage habile du microonde… Mais bon, c’est pas trop mauvais… mais ne mérite sans doute pas les 80 $ réglés. On finit par une glace en retournant à la voiture..

Près de notre voiture, on trouve dans un porche de galerie marchande, un SDF avec un sac, une malle, assis à une table de camping devant son ordinateur portable. Image surprenante…

Soleil ce matin, le ciel ne restera pas longtemps bleu mais c’est la Grande Route de l’Océan, climat océanique, mer bleue, horizon comme une ligne infinie… La lumière est belle.

 

 Visite d’un site aménagé au milieu des bois, un chemin conduit à un ensemble de passerelles qui donnent vue sur la cime des arbres. Otway fly. Le long du chemin, des dinosaures sont disposés, dans un parcours « préhistorique ». Un mélange de bestioles du Permien au Crétacé, des informations sur les arbres, les animaux et un fugitif, William Buckley, qui après 30 ans passés dans la forêt avec les aborigènes avait oublié de parler anglais… Tous les clichés de la forêt « vierge » sont là, tout à fait crédible pour les touristes… Du haut d’une tour, la vue est magnifique, surtout lorsque les rayons du soleil apparaissent. Surprenant de voir se balancer le sommet des eucalyptus, hauts de plus de 50m. Les arbres et les fougères dessinent des figures géométriques que révèlent les photos, comme dans un kaléidoscope… Un détour de la route de la côte qui vaut la peine.

La route mène ensuite aux apôtres… Des rochers en bord de plage, qui du nombre de 12 sont maintenant réduits à 6… Beaucoup de monde, des cars de touristes indiens et chinois, un chemin qui mène au point de vue et une série de photos… Combien de photos seront tirées aujourd’hui ? Impressionnant ! Pour nous, ce sera Thaïs qui fera les photos ci-dessous... Et la beauté du site le justifie. J’y étais venu il y a quelques années avec Sylvestre et Séverin. Mais je n’avais pas le souvenir d’une telle affluence. Avoir bien sur...

En quittant Brisbane, nous allons au Sud, à Melbourne et profitons de l'hospitalité de nos amis Phil et Julie. Ce premier jour est dédié à la visite du centre ville: le Central Market, dont j'avais gardé un souvenir ému lors de mon passage avec Sylvestre il y a près de 10 ans... (j'y avais acheté un chapeau, bien sur, et une veste imperméable qui fait ressembler à des acteurs de film de cow boys... il ne me manquait que le cheval). Puis sur la place de la Fédération, le point de vue sur la gare et le musée ACMI (Australian Centre for the Moving Image: http://www.acmi.net.au/). Une exposition sur l'image et les films... A ne mas manquer. Avec des salles et des effets spéciaux dont vous êtes le héros... Regardez:  http://www.acmi.net.au/timeslice/Timeslice.htm?file=ts-20120811-9e9807fb0121b577ab60013861d2b52d.flv

Nous repartons et atteignons Brisbane sans problème en début d’après midi. Pas grand chose à raconter dans le genre carnet de voyage: j'assiste juste au congrès géologique international. J'y retrouve beaucoup de connaissances, avec plaisir. Certains attendus, d'autres moins. Comme toujours! A noter dans la semaine la soirée passée avec Luciano, le cousin de Yara, découvreur de génie de la Petrobras, la soirée avec Gaby et Antonin pour assister au spectacle du théâtre du soleil. Géant. Pour cette tournée, le spectacle présenté s'appelle OVO. Saisissant...

Personne ne voulant m’accompagner à la visite de la distillerie de rhum, on repart avec plus ou moins le projet de faire une promenade en bateau sur un fleuve ou en bord de mer. Ces projets aboutiront à une arrivée au camping de Noosa Heads, en bord de mer. Et on assistera tranquillement au coucher de soleil et au lever de lune à quelques mètres de notre tente.

Ce soir on mange de grosses crevettes. Géniales. En plus une tablée de campeurs nous fait cadeau d’un poisson dans le genre dorade. Excellent.

Réveil au camping de bonne heure pour voir le lever de soleil et une famille de kangourous s’ébattre sur la plage. Le plus beau site visité de la cote est du Queensland… Un moment exceptionnel pour apprécier de marcher sur une plage déserte, le soleil se lève, les animaux se préparent pour une journée active et les pécheurs reviennent de mer. Que demander de plus ?

On reprend la route qui nous emmène au sud à Bundaberg, celèbre pour son rhum. Nous arrivons tard encore ce soir et dormons au Motel Oscar, recommandé par le guide Lonely Planet… Le patron est sympa et c’est une bonne adresse…

La traversée du bras de mer et retour à Townville. Nous roulons plein sud durant une bonne partie de la journée. Les champs de canne à sucre et les cadavres de kangourous. Petit détour par Bowen qui a servi de cadre au film Australia. On reconnait simplement une partie du port. En passant à l’ACMI quelques jours plus tard à Melbourne, on verra quelques effets utilisés pour le filmage de certaines scènes dont celle sur le port. Mais le détour par Bowen n’est pas fondamental… On fait aussi un détour par Airlie Beach, le St Trop de l’East Coast… Hors saison, ce n’est pas très séduisant et on file rapidement vers une réserve trouvée par Yara sur le guide (HEMA, la bible du routard australien): le cape Hillsborough (http://www.capehillsboroughresort.com.au). Adresse à ne fournir qu'à des amis tellement c'est génial.

Nous arrivons tard au camping de cette réserve naturelle. La nuit tombe mais on monte la tente près de la plage, juste un petit chemin pour y accéder… Le soir en faisant cuire notre viande au barbecue du camping on rencontre un professeur en retraite de South Victoria qui est en vacances solitaires dans cette région. Le plaisir des rencontres du camping se renouvelle avec une longue discussion avec cette personne qui répond à beaucoup de mes interrogations sur l’Australie. Il nous fait part aussi de ses déconvenues en tant qu’enseignant, désaccords aves les processus d’évaluation qui l’on conduit à prendre une retraite anticipée.

Journée snorkeling (en français : le masque, le tuba et les palmes). Enfin, matinée, car après un peu plus d’une heure dans l’eau, le froid se fait sentir et la fatigue vient. Mais c’était bien : avec Thaïs, j’ai vu des bancs de poissons, deux tortues, des coraux sur les blocs granitiques. Une bonne impression. Mais encore assez loin des images de plaquettes et de ce que l’on a vu en Thaïlande… Ne jamais commencer par le plus joli (et chaud…)

En soirée on prend le bus pour aller à la pointe sud assister au coucher du soleil. Thaïs médite... Du haut de la pointe Hawkings, la vue est splendide. Pas trop de temps de s’attarder, les bus étant assez rares le soir.

D’autant qu’on ne souhaiterait pas rater la course du crapaud du mercredi soir. Edifiant… Les crapauds sont présentés par un Monsieur Jovial bedonnant, quasiment impossible à comprendre (accent australien et ivresse probable) et chacun peut miser lors d’une mise aux enchères sur la victoire possible de l’un ou l’autre crapaud qui est décoré d’un magnifique ruban de couleur. Les bestioles sont mises au centre dans un carousel avec des compartiments en platisque, qui est soulevé au moment de lancer la course. Certains spectateurs parient jusqu’à 30 dollars. Ce qu’ils peuvent gagner ?: la reconnaissance d’une institution de charité et un tee shirt qui filerait la honte à toute l’ile… On assiste à ce spectacle assez barbare (Monsieur Jovial embrasse les crapauds…) puis on se retire discrètement. C’est quand même mieux que la corrida, les crapauds ne sont pas exécutés à la fin de l’exercice…