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Le 30-10-2010 • Pays : Chine

Bien rentrés à Almaty, plus de neige dans la ville, beau soleil et des visites d'appartement prévues cette après midi... Car on se fait virer de notre loft! 

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La vieille ville

Le 29-10-2010 • Pays : Chine

Après avoir récupéré de notre virée expo et préparé les valises, ballade dans la vielle ville et dans le quartier « concession française ». Retapé à neuf, bobo à souhait, des restaurants de standing, quelques boites et pas grand-chose d’original. Quelques centaines de mètres à l’est commence la vieille ville. Beaucoup plus intéressante car vibrante et haute en couleur (et en odeurs…). Tout d’abord les antiquaires. Deux rues perpendiculaires et tout l’imaginaire chinois ancien et récent se trouve condensé. Vases en poteries bleues, bustes de Mao, affiches et petits livres rouges traduits dans toutes les langues, bouddhas et autres déesses, estampes de calligraphie chinoise… Tout s’achète. Finalement, le jeu de Mahjong et deux bracelets en argent repartent avec nous après que deux brésiliennes aient attiré l’attention de Yara lors d’un marchandage avec un vendeur particulièrement volubile…

Quartier des antiquaires Quartier des antiquaires

Après avoir serpenté dans les ruelles étroites et avoir visité un temple bouddhiste dissimulé au c½ur de cette vieille partie de la ville, on arrive dans le quartier tout neuf de Yuyuan, un marché pour touristes. Une vision d’un disneyland made in China… pour vendre, uniquement pour vendre. Avec l’artillerie lourde du commerce du jade, des bibelots Chinois… Et des personnes plantées au bord du trottoir vous proposant des sacs et des montres de marques en petits catalogues, vous proposant de vous emmener à l’abri des regards inquisiteurs pour discuter des prix et des modèles… Et les touristes en groupe se ralliant encore à un drapeau…

Le jardin (?) Yuyuan Le jardin (?) Yuyuan Le jardin (?) Yuyuan

Thaïs repartira avec un nécessaire à se coiffer, à la chinoise... Regardez le résultat !! et l'image de négociation de Yara.

Le jardin (?) Yuyuan Le jardin (?) Yuyuan

L'avion part à l'heure de Shanghai et arrive en avance à Beijing. Malheureusement, pour cause de contrôle aérien (???), on restera à attendre pendant 3 heures dans la salle d'embarquement le départ de Beijing pour Almaty.

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A l'expo

Le 28-10-2010 • Pays : Chine

Finalement, on arrivera vers 10h00 à l’expo. Tickets et plongée dans les pavillons. Pas d’impression de foule finalement malgré les 600 000 visiteurs quotidiens. Brésil en premier, Amérique centrale, Mexique, Chili ensuite. Première queue importante pour la France. On passe les pavillons qui annoncent jusqu’à 3 ou même 5 heures de queue (Allemagne, Espagne…). On se gave de pavillons « petits pays » tels Slovaquie, Macédoine, Serbie, Ukraine, pays des Caraïbes pas vraiment pour leur intérêt mais pour récupérer des « visas » sur des pseudos passeports. En effet, à l’entrée, vous pouvez acheter pour quelques yuans un passeport sur lequel vous faites apposer des tampons à chaque pavillon que vous visitez. Ces passeports déclenchent une véritable frénésie, non seulement chez les enfants mais aussi chez les adultes, notamment chez les chinois. Probablement, seule une minorité d’entre eux ont l’occasion de voyager à l’étranger et revenir avec un passeport tamponné doit donner l’impression d’avoir fait un long voyage. Ca donne lieu à des bousculades lorsque l’heure de fermeture des pavillons approché, il y a des visiteurs qui vendent dans l’enceinte de l’expo des passeports déjà tamponnés, des pays ne tamponnent pas mais vendent des timbres autocollant ( !!!) et des pays comme la France et les USA annoncent qu’ils ne tamponnent plus car c’était source de problèmes ( ???).


L'entrée... Pavillon Brésil

Pavillon Mexicain Pavillon mexicain Pavillon mexicain

Pavillon Chilien

Mise à part cette histoire de passeport, on peut dire que nous avons aimé les pavillons du Chili, avec la nacelle qui a remonté les 33 mineurs, du Mexique avec une place donné à l’art moderne et à l’ancien, le Danemark avec la géométrie torsadée des escaliers et d’une piste de vélo (Thaïs visitera ce pavillon à vélo et finira par nous attendre à la mauvaise sortie, petite décharge d’adrénaline avec le remake de « perdu dans la fête foraine » version Stephen King…), le pavillon du Canada avec des animations sonores et visuelles très surprenantes. On ajoutera que la France a réussit à faire un stand grâce à ses sponsors (Vuitton, Citroën, Lafarge, SNCF…), en faisant une pub mensongère sur le thème de la Ville sensuelle (où se cachait la sensualité ? l’audace a même été jusqu’à parler de « boutique sensuelle » pour vendre du Champagne, des parfums et des baguettes…). Très prétentieux, parisien et suppôt des compagnies françaises faisant du business en Chine… Bof. Mais quand même mieux que les USA qui n’ont réussi qu’à canaliser les visiteurs dans trois salles de projection pour leur présenter une vision USA propre et bien pensante de l’avenir de l’humanité et des relations humaines. Quasiment aucune créativité et absolument aucune audace. Pure propagande.

On est ressorti à 22h30… Si vous voulez en savoir plus sur l'expo, allez voir le site: http://fr.expo2010.cn/

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Shanghaï

Le 27-10-2010 • Pays : Chine

Bienvenus dans la ville du Lotus bleu. La veille au soir, nous avons eu une première vision des lumières de la ville. Illuminations sans limites, quartier Manhatanesques, viaducs écoulant le flot des véhicules… Une ville s’affichant comme ville du business. Comme nous confierons deux français rencontrés vendredi midi dans une pizzeria du quartier de la «concession française », ne posez pas de questions aux chinois de Shangaï sur la politique, la censure ou la démocratie, ils sont trop occupés à faire des affaires pour avoir une opinion sur ces sujets…

Bref, on reporte la visite à l’expo universelle au lendemain compte tenu de l’heure tardive à laquelle on s’est levée. Destination le musée de Shangaï, conseillé par le guide Lonely Planet. Intéressant effectivement car bien conçu, avec un agencement des salles probablement inspiré d’IKEA qui fait que vous ne savez jamais où vous allez sortir... Mais sans les raccourcis qui permettent de passer de la poterie Ming aux écritures chinoises comme du rayon cuisine à celui des plantes vertes quand vous êtes à IKEA. Un peu short sur les explications historiques mais des pièces sans doute exceptionnelles… Enfin, au bout de 2 heures, on commence à fatiguer… et finalement une certaine déception.

Au musée Au musée Au musée

Au musée

 

Direction le Bund, le quartier des affaires. En empruntant les petites rues commerçantes. Et là, pas de déception. Le magasin de poissons et batraciens et le vendeur qui découpe les grenouilles vivantes, une dissection à finalité culinaire tout à fait impitoyable, le poisson coupé en deux qui cherche encore en s’agitant désespérément dans quelle direction est la mer… Face à un magasin où les hommes (exclusivement réservé homme) se font masser les pieds. Avec aussi le magasin du docteur qui dispose des électrodes sur votre tête (électrodes branchées à un oscilloscope et un ordinateur) pour résoudre tous vos problèmes. Engageant. Tout cela pour déboucher sur le front de fleuve, l’ancien quartier datant de l’âge d’or de Shangaï... quand les parcs étaient interdits aux chiens et aux chinois (!!!)

Aujourd’hui, les vielles bâtisses sont toujours là, éclairées somptueusement, avec des boutiques de luxes ou des banques. Le front de mer est aménagé en grand déambulatoire où l’on se fait photographier face aux buildings de l’autre rive. Beaucoup de monde, une ambiance bon enfant et au bout de ce front de mer un monument à la gloire de la révolution avec un spectaculaire assemblage de flèches granitiques. On a beaucoup aimé…

On a posé pour vous Vu du Bundt, le soir On a posé pour vous 

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La cité interdite

Le 26-10-2010 • Pays : Chine

Dur de faire original quand on visite la cité interdite. Inutile de dire qu’il y avait du monde, que malgré tout c’est impressionnant et qu’il est temps de regarder à nouveau le « Dernier Empereur ». Tout bloggeur moyen écrira ce genre de banalités… On a quand même eu deux choses particulières à défaut d’être exceptionnelles : le chauffeur de taxi nous a laissé à l’entrée Nord de la cité (qui est pour 99% des visiteurs le point d’achèvement de la visité) afin de rallonger la course qu’il avait trouvée trop courte ; a milieu de la visite on a vu des gardes (verts…) se déployer et boucler l’accès aux palais (tout le monde a été canalisé sur le couloir Est…) pour permettre la visite d’un officiel que nous n’avons pas pu identifier… Ce qui me permet de dire que les esplanades sont effectivement impressionnantes quand elles sont vides…

 Dans la cité Dans la cité Dans la cité

Dans la cité Dans la cité

L’aérogare 3 de l’aéroport de Pékin mérite à mon avis tout autant le détour. Une gare de train en forme de carapace de tortue, un aérogare avec des espaces d’enregistrement et des volumes immenses, tout en courbes, des points de contrôle efficaces sans queue immense… Spectaculaire.

L'aérogare 3 L'aérogare 3

Mon père, ce tyran, a omis de préciser que les photos présentées sur le blog de cette journée ont été faites par moi... Je proteste donc afin de bénéficier des droits d'auteur sur ces photos merveilleuses. En plus, je suis particulièrement fière de la photo de cette petite fille sur les épaules de son papa! Ça au moins, c'est original... Signé Thaïs...

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Au pied du mur

Le 25-10-2010 • Pays : Chine

Ce n’est pas tous les jours que l’on visite l’une des merveilles du monde : la grande muraille de Chine. Soleil et visite en VIP avec voiture pour nous seuls et une guide maniant parfaitement la langue anglaise. Tout d’abord les tombeaux Ming. 13 empereurs sont enterrés dans une grande vallée au pied des montagnes qui entourent Pékin au Nord. La visite est assez rapidement menée par notre guide qui a un programme bien établi. Déjà de nombreux groupes de touristes et on rentre dans la dimension grandiose des temples. 16 énormes troncs soutiennent le principal bâtiment, des plats en or destinés à l’empereur, du jade considéré comme une pierre d’une valeur inestimable… et une magnifique représentation du premier empereur enterré.

Visite aux tombes Ming Même pas peur du dragon Une stature d'empereur

La muraille de Chine on est d’abord impressionné par la première volée d’escalier, très raide puis par le monde qu’il y a dans la première partie. Heureusement, passé le premier relai, beaucoup de visiteurs renoncent devant la gravitude et la pentitude des lieux et redescendent. Finalement on atteindra le sommet après une heure de marche. Une vue splendide sur les montagnes environnantes et sur la ville de Pékin. On arrivera avec une demi heure de retard sur le planning de notre guide qui pour sa part était restée en bas. On est donc resté un peu secs sur le contexte historique et social de ce mur… Qui parait tout de même sacrément restauré…

Au pied du mur En montant Toujours en montant

Arrivées en haut En descendant

Sur la route d’accès de Pékin, on passe près d’un parc d’attraction non terminé. Apparemment les investisseurs US ont fait faillite et laissé une espèce château moyenâgeux en plein milieu de la campagne. Un château vide, aux portes fermées, entrée d’un parc fantôme depuis plusieurs années. Le fait qu’une imitation de nos châteaux forts, dyneslandisés à 15 minutes de route de la grande muraille soit resté inachevé nous montre qu’il existe tout de même une morale….

En fin de matinée nous arrivons au lieu de restauration. Un arrêt sur la route de la grande muraille fréquenté par tous les guides opérateurs. Une dizaine de bus arrêté (et moi, et moi, et moi…), un hall rempli de chinoiseries (avec bon de réduction donné à l’entrée) et une grande salle de restaurant. Ensuite, l’enjeu de gérer plusieurs centaines de personnes et de repas entre 12h00 et 14h00. A la fin, on vous enlève le plat devant vous sans s'assurer que vous avez vraiment fini de manger ou l’on vous sert des plats ou du thé froid. Bavures de détail quand l’ensemble a été satisfait et ressort comblé.

The restaurant

La vue du haut du mur

Leçon du jour : « quand tu dois nourrir 20 millions d’habitants à Pékin et faire visiter une merveille du monde, tu as intérêt à être bien organisé »

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Achats

Le 24-10-2010 • Pays : Chine

Journée pluvieuse que je dédie aux achats. Je lâche Yara et Thaïs dans les couloirs d’un magasin de fringues dont les prix se négocient en divisant par 5 : « le sanlitun mashow clothing market ». Premier achat : une valise pour mettre ensuite les chaussures, les bottes, les sacs, le pantalon, la veste… Puis lancer le bain de loge (expression brésilienne qui signifie "relooking"), essorer et regarder le résultat sur Thaïs.

Le site pour filles Thaïs après le bain de loge

Pendant ce temps là je m'occupe. Je n'accroche pas vraiment sur les pitreries d'un clown triste qui fait du monocycle. J'expérimente le Starbucks mais me console principalement avec un bouquin. J’ai anticipé et ai amené le livre de Vladimir Arseniev : Dersou Ouzala. Un livre passionnant qui raconte l’exploration géographique de la partie orientale de la Russie au début du 20ème siècle. Un cadeau de Séverin qui a deviné que mon âme d’aventurier serait mise à mal un jour dans un magasin de fringues chinois. La découverte géographique se double d’une amitié entre deux hommes pourtant très différents. A revoir le filme de Kurosawa tiré de ce livre. La préface explique que Vladimir Arseniev est mort juste avant la grande vague de répression stalinienne et qu’il n’y aurait probablement pas survécu, ses collaborateurs ayant tous été accusés de trahison et fini leur vie devant un peloton d’exécution ou au Goulag. Ce n’est que lors de la déstalinisation que pour remotiver les découvreurs de grands espaces que son ½uvre fut à nouveau promue par l’establishement soviétique. Entre temps sa femme avait été fusillée et sa fille condamnée à 10 ans de goulag. Première leçon du jour : « risquer sa vie à découvrir les grands espaces et à faire des cartes n’est pas la voie royale pour garantir un avenir à ses enfants ».

De temps en temps je retrouvais les filles et me promenait dans le magasin. Un balai incessant de touristes qui débarquaient par bus entier : « vous avez une heure, tous les vendeurs (90% de vendeuses) parlent anglais, n’oubliez pas de marchander et faites attention à vos sacs à main quand vous essayez les vêtements ».

La deuxième leçon du jour : « si tu veux acheter beaucoup de choses, achète d’abord une grande valise ». Le matin j'avais photographié un marché plus ordinaire, sous la pluie..

Le marché sous la pluie Clown triste

 

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Beijing

Le 23-10-2010 • Pays : Chine

Journée embrumée sur la ville, pas trop froid, mais temps gris. Ce qui donne une ambiance particulière à la visite des temples… Le temple du ciel, ciel dans le sens « heaven » et non « sky », ce vers quoi tend l’esprit... En fait, il s’agit d’un grand parc dans lequel différents temples sont présents : le palais de l’abstinence dans lequel l’empereur se retirait pour quelques jours avant les périodes de sacrifice (on ne parle ici que de sacrifice d’animaux), le palais de la musique divine qui est en fait un groupe bâtiments restaurés récemment (en 2004) dans lesquels sont exposés les instruments de musique traditionnels qui vont de la tranche de roche (des serpentinites), à la flute en jade, en passant par des cloches, tambours, ocarina et à des instruments à cordes tendues sur des espèces de sarcophage… A ma grande surprise, il n’y a quasiment personne et on déambule tranquillement. Nous nous dirigeons ensuite vers l’autel du tertre circulaire, puis au Nord le temple de la voute céleste impériale, entourée de son mur qui réfléchit les sons et enfin le temple de la prière pour de bonnes moissons. Et là, nous nous trouvons dans une foule composée de groupes de touristes chinois principalement, reconnaissables à la couleur du fanion ou de la casquette. Avec quelques poussées devant les salles d’exposition, la queue pour monter sur la pierre située au centre du tertre circulaire, là où les empereurs venaient se placer entre le monde terrestre et le monde céleste, des groupes d’étudiants français, un vendeur à la sauvette qui me rend la monnaie avec un billet de 50 d’une monnaie non déterminée mais en tout cas pas chinoise, des marcheurs qui avancent à vive allure avec des bâtons de skis, une vielle dame qui touche la photo de Mao qui pose devant le temple. Et la difficulté de ressentir dans un tel fatras la majesté du site. Finalement, favorisez l’abstinence et la musique divine plutôt que la moisson… C’est la leçon du jour !

Temple de l'abstinence Statuette du sage

J'ai ainsi beaucoup aimé la statuette de ce sage qui attendait qu'on le sorte à l'occasion des retraites d'abstinence avec ses mains ouvertes prêtes à recevoir le livre des bonnes conduites. Qu'attend il aujourd'hui? Les statuettes ont elles une âme?

Au centre Yara est là ou se tenait l'empereur

 

De retour à l’hôtel, on trouve un restaurant où nous gouttons les crevettes grillées et le canard laqué. Excellent. En sortant, surprise sur le trottoir d’en face, il y a des équipements de gymnastique pour dépenser les calories.

Restaurant Repas de Thaïs

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