Magnétique

Le 31-07-2012 • Pays : Australie

Le camping est assez curieux : il y a un code pour accéder aux toilettes et à partir de 6:00am vous serez réveillés par les avions, l’aéroport étant juste situé à coté… Conclusion, à 10:00am, toutes les tentes et minibus sont partis… Nous prenons alors la direction de l’ile magnétique.

Traversée en ferry en laissant la voiture au parking pour les 2 jours suivant, arrivée et accueil de l’agence avec qui nous avons réservé par téléphone. On est logé dans un appartement Kooyong, en face de la baie Alma. Rebaptisée par nous pour quelques jours la « baie Almaty »… Un appartement pas tout jeune mais bien conservé et bien équipé pour les deux jours. Thaïs retrouve avec plaisir un lit. Et nous aussi !

Almaty bay

Cette ile ne me parait pas vraiment magnétique, constitué de granite qui font de magnifiques boules, et n’est probablement pas la cause de la déviation de la boussole de Cook… L’après midi, nous allons nous baigner à la plage. Le point de vue est exceptionnel mais la mer n’est qu’à 20°. Pas très chaude… Le prix pour se baigner en hiver. On finit par une séance de pose photographique sur la plage…

Granite En éssayant de limiter la propagation de la faille...

Pose Pose

Le soir, en se fiant au guide nous prenons le bus pour la plage la plus au nord et allons voir l’animation à « Horseshoe bay ». Impressionnante… Deux bars sont ouverts ! Nous profitons tout de même du voyage en mangeant une douzaine d’huitres. Nous reprenons ensuite le bus.

 

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Villeville, towntown ou townville

Le 30-07-2012 • Pays : Australie

Nous prenons la route du sud. Arrêt sur la plage de Ellis, au nord de Cairns, pour un bain (je suis le seul à me baigner sur une plage de plusieurs kilomètres) et une séance d’UV, à Cairns pour faire quelques courses et le plein d’essence… Puis on roule vers le sud, la Bruce Highway. La route est bonne et jolie. Si vous passez par Ingham sachez qu’il y a une communauté italienne qui est venue s’installer il ya longtemps pour la culture de la canne à sucre. Et que vous pourrez capter une radio italienne qui diffuse Eros Ramazotti et autres musiques du pays…

Difficulté pour trouver un hébergement le soir, le camping visé fermant sa réception à 6:00pm… Heureusement on trouve à Townville, un camping qui garde une permanence ouverte jusqu’à 9:00pm. Une dame assez âgée nous accueille et fait les formalités. On a noté que de nombreuses personnes âgées, ayant largement dépassé l’âge de la retraite continuent de travailler. Par choix ou par nécessité ? Le jeudi suivant ce sera dans un mac donald qu’une dame âgée est « stagiaire ». J’en déduis que c’est plutôt par nécessité…

Dans le camping on s’installe en déplaçant légèrement une chaise qui réservait une place pour un minibus. Quand la dame revient de son match de rugby, elle n’est pas très contente… Sans doute son équipe avait elle perdue ?

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Vers le cap Tribulation

Le 29-07-2012 • Pays : Australie

Ce sera notre destination la plus au nord pour cette année : le Cap Tribulation, ainsi nommé car il tribula beaucoup le capitaine Cook qui y échoua un navire.

Avant de partir, le dimanche matin se tient un marché artisanal très néo-hippie. Sympathique mais très cher. On peut tout y trouver : du jus de cane préparé sur un vélo, des gris-gris en toute matière (plume, poils, feutre, savons…), des minéraux, des herbes médicinales, des gâteaux faits à la maison, un chapeau australien fabriqué au bangla desh, les mémoires dédicacées d’une victime de la maltraitance des enfants, des fringues, des sacs en patchwork, des confitures…

La route au nord de Port Douglas nous conduit à nouveau à Mossman puis nous traversons une rivière par un ferry. Si vous allez au Cap Tribulation, sachez qu’il est très facile de passer la ville sans la voir car il n’y a que 2 magasins en vis-à-vis. C’est tout… Donc après avoir fait demi-tour nous arrivons au camping. Grand et assez neuf, plutôt agréable. La plage est jolie, bordée au Nord par une mangrove et au sud par le cap rocheux. Mais quasiment impossible de se baigner, l’eau étant à hauteur des genoux sur plus d’une centaine de mètres. Alors on fait une promenade jusqu’au Cap, le long de la plage.

La vue au sud du cap 

Le cap Tribulation Le cap Tribulation

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Gorges Mossman

Le 28-07-2012 • Pays : Australie

Le matin nous visitons les gorges de Mossman que Tonio nous a conseillé. Un centre d’accueil tout neuf présente de l’artisanat aborigène et différent produits dérivés de la mise en valeur de la culture native. C’est bien aménagé. On fait un premier tour le long de la rivière qui descend des gorges puis nous faisons la promenade découverte avec un guide aborigène. Il s’appelle Matty, c’est un colosse, et il nous présente un certain nombre d’arbres avec des propriétés particulières : noix qui permettent de faire du pain ou de pécher car toxiques suivant les conditions d’utilisation, arbres pour extraire les boucliers et les boomerangs, arbres centenaires… Les zones visitées ont aussi des significations particulières et il y a tout un rituel : il font bruler de l’écorce d’eucalyptus à notre arrivée (les fumées purifient notre âme..), un chaos granitique dans un lit de rivière est peuplé de « petits êtres » qu’il convient de saluer avant de s’aventurer, la montagne a une partie rocheuse qui est censée représenter Jésus d’après les missionnaires (quelle imagination…). Pour finir la promenade, on est accueillis au campement de départ par un thé, avec du pain, de la confiture et du miel, et on a une démonstration de l’instrument traditionnel aborigène, le didjeridoo.

Les gorges   Le chaos granitique

Matty explique  Les gorges

Matty fait bruler de l'eucalyptus  Une hutte aborigèbne

Le didjeridoo  L'art aborigène

Dans les gorges 

Retour à Port Douglas. Des vagues se sont formées et le bain est plutôt physique… Mais vraiment une bonne plage à conseiller.

Le soir on retrouve Jeff.

 

 

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Cairns, le retour

Le 27-07-2012 • Pays : Australie

Nous retrouvons brièvement nos amis, Tonio et Chantal qui montent au cap York, une aventure en 4x4 d’une semaine dans des territoires inaccessibles durant la saison des pluies. Ils ont loué un véhicule afin d’être autonome et atteindre leur objectif. Nous avons renoncé à les accompagner en visant une première visite plus tranquille le long de la mer et dans les terres. Yara ne résiste pas à l’envie de poser dans le 4x4…

Yara prête à partir

Dans la ville, nouveau petit clin d’½il à Séverin dans la Séverin Street…

Dans la rue Séverin

Nous nous installons à Port Douglas. Le camping est excellent. Pas mal de jeunes français sont là pour travailler ou chercher du travail saisonnier, les familles qui passent sont intéressantes et surtout il y a Jeff, ancien enfant abandonné, ayant un passé de délinquance suivi d’une rédemption à l’age de 31 ans qui le conduit aujourd’hui à s’occuper de personnes en difficultés. Avec sans doute encore des parts d’ombre… Passionnant de discuter avec lui de tout et de rien. Ces contacts autour du coin repas des campings est vraiment le coté le plus sympa de ce road movie…

Autre intérêt de ce camping, être situé à un parc parsemé d’eucalyptus de la mer. La baignade est surveillée, il y a quelques surfeurs et pas de requins en vue…

Nous nous promenons dans les rues le soir. L’animation est bien présente, principalement liée aux voyages en groupe sur la barrière de corail. Des navires emmènent jusqu’à 800 personnes sur les sites. Chaque voyage coutant plus de 200$... Very big business. On hésite et finalement on ne fait pas de réservation, l’embarras du choix ne facilitant pas le choix. C’était l’occasion car après on ne trouvera plus d’opportunité de refaire cette sortie sur la barrière… Il nous faudra revenir…

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Vers Etty Bay

Le 26-07-2012 • Pays : Australie

Nous quittons le camping et allons visiter un autre cratère volcanique, un diatrème. Magnifique et spectaculaire. Un grand trou au milieu du granite interprété comme ayant été creusé lors d’une explosion périvolcanique. La promenade pour y accéder est jolie, en sous bois, bien aménagé pour longer les cascades.

Ensuite nous roulons vers la cote. Destination Etty bay, conseillée par Sean. Le cadre est chouette mais : le camping est merdique (emplacement de la tente près des toilettes et de la pompe à chaleur), le site est bruyant (travaux de la pelle mécanique jusqu’à 18h, soit à la tombée de la nuit), il y a des moustiques, l’évacuation d’eau du camping se fait directement en tuyau sur la plage, il y a de petites méduses irritantes qui vous gachent le plaisir du bain… Quelques points positifs quand même : la beauté naturelle du site, un couple de casoar fréquente la plage, le fish and chips est bon et pas cher, il y a une connection Internet wifi offerte en terrasse…

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Toujours au lac Eacham

Le 25-07-2012 • Pays : Australie

Séjour prolongé à ce camping. Nous partons le matin faire le tour du lac. Un lac de maar. Le sentier est agréable et nous finissons par voir poissons, tortues et oiseau pécheur. Les photos sont de Thaïs qui s’éclate à faire des essais d’éclairage et de gros plans. Grande réussite aujourd’hui : l’amerrissage de l’oiseau pécheur… ou l’art d’appuyer au bon moment sur le déclencheur.

Le lac Eacham  En sous bois

Oiseau pêcheur  Oiseau pêcheur

Au bord du lac  En sous bois

L’après midi nous allons aux sources d’eau chaude. Un point géothermal situé à une dizaine de kilomètres de l’axe volcanique avec une rivière qui fume (bien visible le soir) et 7 piscines à température croissante, la plus chaude étant à 44°, ce qui commence à faire chaud. C’est l’occasion de discuter avec les australiens qui se baignent, Mark, Phil et Peter… Histoires de crocodiles, de serpents, de marin embarqué sur un bateau danois. Yara parle italien avec une australienne et des mérites comparés de Rio et Sao Paulo avec Phil…

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Lac Eacham

Le 24-07-2012 • Pays : Australie

Direction un parc naturel autour de ce qu’il reste de la forêt équatoriale qui bordait l’océan avant l’arrivée des colonisateurs. Il s’agit d’une province volcanique qui, déboisée, ressemble au Massif Central avec ses lacs volcaniques et ses vieux cônes… C’est très joli. Et les restes de forêts sont spectaculaires. Des arbres gigantesques, des lianes partout et des promenades aménagées pour se sentir perdu mais pas trop… Une belle série de photos dans un ficus étrangleur... Grrrrrrrrrrrrrrrr….

Le ficus étrangleur Je suis pris au piège du ficus étrangleur

Cherchez Thaïs Thaïs libérée du ficus étrangleur

Yara dans le ficus étrangleur Yara libérée du ficus étrangleur

Puis promenade en sous bois autour d’un lac de cratère… et très belles photos de Yara faites par Thaïs…

Yara dans la rivière Yara victorieuse

Sur l’une des ballades, on trouve la crique Séverin au milieu d’un paysage Massif central… Petit clin d’½il…

Paysage champêtre La crique Séverin

Le soir nous campons au camping du Lac Eacham, très agréable avec ce jour là une animation très agréable avec un groupe de 4 couples australiens habitués à voyager ensemble, un couple un peu déjanté de la Gold Coast, Sean et Angela, deux autres familles françaises et un couple de suisses.

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Transfert

Le 23-07-2012 • Pays : Australie

Transfert de Sydney à Cairns. Check out à 10h et taxi pour l’aéroport. Le beau fils du chauffeur de taxi est géologue minier et la discussion porte sur les couches de charbon situées sous la ville de Sydney… A l’aéroport, on refait les valises compte tenu du nombre de bagages enregistrables et du poids de chaque et de ce qui est considéré comme bagage à main… Une équation difficile à résoudre. Succès, on peut embarquer. A Cairns, la voiture qui nous est réservée est un peu étroite pour nos 8 pièces de bagages. Alors on change pour une Toyota plus large. Au camping, on prend une hutte pour notre première nuit et on tourne dans les rues du centre ville pour trouver un endroit où manger. Après avoir pris quelques rond points à l’envers (la conduite à gauche revient vite mais le cerveau a encore quelques ratés), être rentré dans un parking de supermarché fermé, on arrive enfin dans un quartier animé et on finit par aller manger dans une espèce de bâtiment administratif qui semble transformé en cantine restaurant, avec une partie bar, une partie salle de jeu et des salles qui semblent réservées à des réunions de clubs privés…

Encore une fois, les services offerts à la clientèle sont limités : vous commandez au comptoir et payez, vous allez vous assoir avec une espèce de bip-bip qui sonne quand vous plat est prêt. Ensuite vous allez le chercher. Ce soir, pas besoin de débarrasser… Ouf…

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Dimanche à la plage

Le 22-07-2012 • Pays : Australie

Malgré la tempête qui souffle encore, on va se promener en bord de mer, Bondi, plage célèbre de la banlieue de Sydney. Le train jusqu’à Bondy Jonction puis le bus qui nous conduit en bord de mer. Ville balnéaire. Des surfers, des apprentis surfers et nous qui marchons sur la jetée. La baie me fait penser à St Quay avec un climat pas très différent en cette saison. La phrase de Léo Ferré me revient : « il y a dans la mer un balancement qui vous met le c½ur à l’heure ». Immanquablement les vagues me ramènent à cette mélodie.

De retour au centre de Sydney, on renonce à escalader le pont. Le pied de Yara ne répond plus et il est déjà un peu tard. Alors, on prend un ferry, direction Manly, au bout de la baie... Un court passage à l’embouchure de la baie est sous l’influence de la mer assez forte. Du port à la plage, de l’autre coté de la presqu’ile, il n’y a que quelques centaines de mètres. Nous flanons dans une rue piétonne puis retournons juste avant l’averse pour reprendre le ferry.

Dans le quartier des rocks, nous finissons notre promenade dans une pizzeria. Ambiance animée et chaude dans ce petit restaurant qui pourrait bien se trouver quelque part en Italie…

La baie de Bondi Thaïs à Bondi

Yara et Patrick Patrick à Bondi

Thaïs à Bondi

 

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Tempête...

Le 21-07-2012 • Pays : Australie

Ce matin, pluie sur Sydney. Tempête, beaucoup de vent et nuit un peu froide… Le marché de Paddington, qu’il neige, pleuve ou vente, c’est mis sur le guide. C’est un petit marché autour d’une église avec des objets d’artisanat de vêtement, bougies, 33 tours vinyl, tableau, cuir… et chocolats ! Le lieu de rencontre bobo dans un quartier de style victorien. On peut s’en passer… Au retour, arrêt à Hyde Park et visite de l’Australium Museum. Un museum d’histoire naturelle. Une belle galerie de dinosaure et des minéraux par milliers… spectaculaires. Et la possibilité de faire du vélo à coté de son squelette ! Original.

Course avec le squelette  Thais au musée

En sortant, le vent ne s’est pas calmé. On se dirige vers le Market Place, au coin du quartier chinois à la recherche d’une pizzeria. Le centre commercial est occupé par des boutiques vendant les chinoiseries habituelles, avec un secteur massage thaïlandais particulier. Repas de poulet au 3ème étage, chez Nando’s.

Après ce repas, direction Circular Quay, petite promenade dans le quartier des Rocks, puis on s’achemine vers l’opéra pour assister au spectacle danse-théâtre Terrain de la compagnie bangarra. Magnifique chorégraphie, musique envoutante mêlant des influences traditionnelles, échos de la rue, pop, jazz… L’envoutement est tel que par moment on passe dans un monde proche de celui de la somnolence rêveuse. On rêve que l’on se réveille… Mais ne croyez pas que c’est ennuyeux, c’est absolument à voir !

Sur le chemin du retour, on boit un verre dans un pub. Beaucoup de jeunes, amis ou collègues de travail, bruyants et fêtards… J’en profite pour lancer un concours international doté de ma reconnaissance éternelle et d’un apéritif maison : à quelle prix maximum peut être vendue une caipirinha : j’annonce 16AUD$ ! Qui dit mieux ?

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Premier jour à Sydney

Le 20-07-2012 • Pays : Australie

Réveil tôt ce matin, décalage horaire ou pas, on a tellement dormi dans l’avion sans avoir pu rattraper notre sommeil de retard. Après un petit déjeuner frugal, on prend la direction de la gare pour se rendre dans le centre. Circular Quay. Surprise quand on sort du sous sol et que l’on arrive devant le port. Sydney Harbour, à gauche le pont, à droite l’opéra et la mer qui donne une certaine fraîcheur en cette saison… Une petite dizaine de degré le matin malgré le soleil, une quinzaine dans la soirée…

Le port de Sydney Le port de Sydney

Un jeune garçon fait des tours de prestidigitation, un aborigène souffle dans une grande corne, beaucoup de touristes… et des australiens qui s’affairent dans ce quartier où visiblement il fait bon se montrer… De nombreux joggeurs tournent autour de la pointe de l’opéra. Comme les voitures qui roulent à gauche, les joggeurs courent à gauche…

Yara et Thais L'opéra

On fait le tour de l’opéra (sans courir) après avoir pris des places pour assister à un spectacle de danse pour demain soir. Puis on se promène dans le parc botanique. De retour sur le port on prend un ferry pour avoir le plaisir de sortir en mer et de passer sous le pont. Joli voyage mais le vent est frais. Il est impressionnant de voir les cordées de touristes qui font la promenade sur le haut du pont. On est volontaires pour demain…

Le pont de Sydney

Direction Darling Harbour, que l’on peut traduire par Port Chéri. On aborde et on se promène sur le bord du port. Principalement des bars et des restaurants avec une activité qui va croissante avec les Happy Hours qui se déclenchent à partir de 4 heures. Aussi des attractions avec un Madame Tussaud like in London, un aqurium, un musée maritime et un centre de convention, un cinema Imax et un Starbucks... Avec devant Madame Tussaud un petit arbre avec un koala... Animal fétiche. On finit la soirée dans le Chinatown qui représente un gros pâté de maison… pas de quoi en faire un plat. D’autant que les boutiques sont tenues par des coréens. On finit la journée dans un restaurant chinois conseillé par Lonely Planet, le BBQ. Un plat de porc et des légumes mélés. Pas renversant... Thaïs est fatiguée et s’endort sur la table… Retour à notre hôtel.

Un koala

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Fête nat

Le 15-07-2012

Le 14 juillet a été fêté dans la dignité à Almaty. Tout d'abord, le 13, soirée 60's à l'hôtel Rixos bien partie avec des clips excellents des Stones, Beatles, Chuck Berry, France Gall et Ray Charles (au bout d'un moment, le DJ a craqué et à partir de 23h les petits pois aux yeux noirs nous ont rabâché pendant des heures que ça allait être une bonne nuit..). Puis le 14 au restau French Connection avec l'acceuil excellent de Nicolas et la dégustation de bars importés spécialement pour l'occasion... Allez y, c'est conseillé...

en 2 CV

Aujourd'hui, le 15 a été calme, on préparé notre voyage en Australie, Thaïs a fin son CNED et on a mangé d'excellentes pâtes au saumon. On a aussi appelé Mitry, Pantin et Salvador... Tout le monde va bien... Et ce soir je me suis amusé à ce petit montage photographique: Thaïs aujourd'hui et Sylvestre il y a à peu près 20 ans. Une ressemblance saisissante...

ThaÏs et Sylvestre, 20 ans d'écart

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Gare du Nord

Le 05-07-2012

Yara et Thaïs sont parties ce matin à Londres. Tôt levés pour aller gare du Nord prendre l’Eurostar, RER un peu en retard, la rampe d’accès à l’Eurostar. Beaucoup de souvenirs attachés à cette gare…

La mémoire des trains à vapeur, quand on allait à Compiègne retrouver la famille, les cousins cousines, oncles et tantes et ma grand mère Germaine. Je me souviens de ma vision d’enfant à la fenêtre du train en passant la gare de St Denis. Cette gare avant Paris, on y faisait halte avec le train de banlieue. Arrêt, les voyageurs montrent, je suis un élément de la foule qui vit dans les trains de banlieue. Mais, une heure après c’était autre chose… On repassait avec le train rapide à 120 km/h en laissant tous les voyageurs sur le quai. Et je regardais alors la gare avec le sentiment d’avoir la puissance de la vapeur, appelé vers une autre destination que la banlieue. Le sentiment d’être appelé vers une autre destination ne m’a jamais vraiment quitté…

Maxime à la manoeuvre  Maxime au charbon

 

On allait aussi à Reims visiter Jules et Fernande (une cousine de maman), on arrivait par le train de banlieue Ermont Paris et on sortait de la gare pour rejoindre à pied la gare de l’Est. 5 minutes de marche, je donnais la main à mes parents et j’étais heureux de prendre un nouveau train rapide… Les wagons avaient encore des photos de paysage en noir en blanc et la fameuse mention qui conseillait de ne pas se pencher aux fenêtres. Avec les années, papa a acquis le droit de voyager en première classe et nous aussi… J’aimais encore plus les fauteuils rembourrés des premières classes… Quelle nostalgie aujourd’hui quand je prends les trains du Kazakhstan… En moins bon état que les wagons des années 60 en France… Mais Jules et Fernande ont disparu, les cousins et cousines ont grandi, papa a acheté une voiture et je ne suis plus allé à Compiègne ni à Reims, j’ai plutôt pris la direction de Rennes, dès 1972 pour commencer l’université. Je crois me souvenir avoir encore pris des trains tractés à la vapeur à cette date… Je vérifierai ! Mais je n’ai pas fait d’infidélité à la gare du Nord, je retournais voir papa et maman domiciliés à Mitry Claye…

Maxime à l'électrique  Sur les traces de papa

 

Je me rappelle aussi les cours de guitare que je prenais dans la cantine qui était située à coté de la gare. Je venais de Sannois chaque jeudi après midi. Mon professeur était contracté par la SNCF, c’était un guitariste de jazz qui m’a appris les bases : « le ciel, le soleil et la mer », « la mer » de Charles Trenet furent les premiers morceaux que j’appris à jouer. J’adorais l’ambiance des cours, on était une dizaine d’élèves. Et le fait de prendre le train de banlieue chaque semaine… C’est dans cette même salle que nous avions fêté le départ en retraite de papa. Ca devait être en 1982, Sylvestre cavalait dans la salle. Papa a une série de photos de cette cérémonie. Il avait un look encore très jeune, ainsi que maman. Papa avait à peu près mon âge lorsqu’il est parti en retraite (j’ai du mal à réaliser ce que cela signifierait pour moi si tel était mon cas). Ce passage a été difficile pour lui car il se sentait encore en possession de tous ses moyens… Mais la pression sociale était forte pour que les agents ne fassent pas de « rabiot » !

J’ai aussi les souvenirs des Thalis que j’ai empruntés quand j’allais à Bruxelles pour les projets européens du BRGM. Que du plaisir aussi. Et toujours le même sentiment de puissance quand le train passait à la gare de St Denis.Ces souvenirs me sont revenus en regardant la gare du Nord au petit matin… En rentrant chez papa, avant de prendre la direction de l’aéroport, je me suis connecté et ai appris le décès de Jean Louis Feybesse. Le crabe a eu raison de lui. On avait commencé notre carrière au BRGM à un mois d’écart : moi le 15 mars, lui le 15 avril 1982. Et on a quitté le BRGM pour AREVA à un mois d’écart, moi le 1er juin, lui le 1er juillet 2008. Beaucoup d’heures passés ensemble en Afrique, dans le Massif central, peu de contacts en dehors du travail mais beaucoup d’estime et de respect mutuel. Avec Jean Pierre, on surnommait Jean Louis « l’horloger » à cause de sa précision d’analyse des schistosités. Cher Jean Louis, tu as longtemps été si près de nous que ton départ laisse un trou terrible, on a du mal à imaginer que tu ne seras plus près de nous pour discuter de tectonique... et de la vie...

 

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