Retour à Mexico

Le 23-10-2007

Après une réunion le matin pour aborder l’avenir de notre coopération franco-russe, je reprends le bus pour Mexico.

La fin de la réunion 

Un taxi me prend et après un détour pour passer chercher son fils à l’école, il me conduit au terminal de bus. Après avoir attendu en vain au quai indiqué pour tenter d’embarquer dans un bus pour Mexico centre, je trouve le bon bus et la bonne place. Le paysage est décevant le long de la route car le temps est très brumeux. A mon coté, un passager fait son signe de croix avant le départ du bus. Ca rassure. L’arrivée sur Mexico est apocalyptique. Quelques photos volées. Sur des dizaines de kilomètres…

La périphérie  Arrivée à Mexico

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Ne ratez pas la video

Le 22-10-2007

Journée de congrès. Business as usual, j’ai fini ma présentation le matin. Parler de l’Afrique au Mexique en montrant que les problèmes sont identiques. Ca marchera plutôt bien. L’organisation est un peu chaotique mais finalement, ça prend forme. Une photo de l’assistance : avec au deuxième plan de gauche à droite Florence et Daniel, Gabi, Philippe et à droite au premier plan Claudia, émigrée russe au Mexique et organisatrice. Très sympa. La plus grande spécialiste des fractales au monde, comme elle se définit dans un grand éclat de rire. Un futur prix Nobel ?

L'assistance

Le midi on va manger dans un restaurant : Playa de Buzios, nommé ainsi par l’amour des patrons pour cette petite St Tropez brésilienne. Un bon restaurant où je mange une coupe de crevettes à la sauce mexicaine. Avec une vue sur un lac de barrage et des maisons luxueuses. Et au pied d’une maison, un wagon Pullman. Sans qu’il y ait race d’une quelconque voie ferrée. Je n’ai pas mon appareil photo mais vous pouvez me croire.

Le soir, soirée folklorique. Géniale. Le petit vin mexicain a fait son effet dés inhibition et le spectacle a un très bon feed back. Ne ratez pas la video…

Chanteuse en mouvement

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Juriquilla

Le 21-10-2007

Journée pour récupérer du décalage horaire. Entre siestes, réveil, travail et en fin de journée piscine et salle de gym… Je suis conduit en milieu d’après midi par un étudiant dans un super marché pour m’acheter un maillot de bain… Claudia, organisatrice de l’événement, a absolument voulu que je puisse profiter de la piscine de l’hôtel. On retourne vers le centre et je constate qu’effectivement l’université a été installée au milieu du désert, à proximité d’un petit village, Juriquilla. La vision de jour est saisissante. Des routes, des magasins, des bars et fast foods et une ville à perte de vue. Et un flot de voitures. Plutôt grosses et sur dimensionnées. Sans doute un import des migrants mexicains aux Etats-Unis. Il fait très chaud.

L'hôtel

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Un long voyage, Orléans Querétaro

Le 20-10-2007

Départ par le train de 12h35. J’ai encore dans la tête les discussions avec les artisans pour la retape du Fb St Jean. Ce n’est pas le tout d’avoir vendu, encore faut il que la maison soit habitable… Ce qui n’est pas le cas, loin de là… Mais ça se met en place. Dès que l’on aura finit les plans et qu’on arrêtera de déplacer les cloisons, les velux et autres ouvertures de porte, on y verra plus clair… Je vous mets le plan du premier étage, histoire de rêver…

Le plan

A l’arrivée à Austerlitz, compte tenu des grèves encore larvées dans le RER, je prends un taxi. Un conducteur haïtien qui me laisse au C2 pour l’embarquement. Enregistrement où j’apprends que quand on réserve ses places dans les avions sur Internet, c’est un souhait de place. Et qu’entre temps, je me suis fait virer de la place que je m’étais glorieusement attribuée sur l’upper deck. Pour me consoler, elle me place sur un siège sortie de secours où je vais pouvoir m’étaler et dormir pendant ces douze heures de voyage. Atterrissage à Mexico avec un virage sur l’aile à quelques centaines de mètres au dessus des quartiers de la ville. La sortie des douanes et des bagages est rapide et je rate de peu le bus de Querétaro à 21h45. Finalement, je prends le bus suivant et arrive à un peu plus d’une heure du matin. Pour monter dans le bus, c‘est un peu l’angoisse : fouille du sac, tournage d’une vidéo filmant toutes les personnes qui embarquent, fouille au corps… Ca laisse imaginer que dans certains cas, ça dérape. Le bus est plein et ma voisine pas très causante… Il fait bien sur nuit et je ne vois quasiment rien. Juste que j’ai l’impression que les villes ne s’arrêtent jamais le long de la route. Un taxi m’emmène à l’hôtel, situé dans le quartier de l’université, Juriquilla, à la périphérie de la ville. Ville immense bien sur, très animée en ce samedi soir. Dernier petit détail, l’hôtel a changé de nom et le chauffeur de taxi est perdu dans un quartier désert de la périphérie de cette ville. Je finis par appeler l’hôtel et on se retrouve à demeure. 2 heures du matin. Une construction incroyable, entre une hacienda et un ancien couvent de Sao Francisco.

L'hôtel des franciscains (rénové)

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The biggest little town of the world

Le 02-10-2007 • Pays : Etats-Unis d'Amérique

La plus grosse petite ville du monde, c’est ainsi que se définit Reno. Une ville du jeu créée pour écouler l’argent que les chercheurs d’or gagnaient dans les montagnes avoisinantes. Comme Las Vegas. Sauf de Las Vegas n’a pas connu de limites et a reconstruit de véritables quartiers à l’image des grandes villes du monde. La principale rue de Reno laisse un drôle de gout. Il y a les casinos, les vieux, les récents, les modernes. Des hôtels, ça va avec. Des boutiques à vendre des cochonneries qui rendent obèse et des « pawn shops ». Ces boutiques d’occasion sont en fait des dépôts vente où l’on peut quasiment tout acheter. Des bijoux, des montres, des instruments de musique, des vêtements… Enfin tout ce que l’on peut revendre pour avoir de l’argent pour retourner jouer aux jeux des casinos. Des pawn shops, il y en a des dizaines qui se suivent face et à côté des casinos. A voir la tête de certains qui en ressortent, on se doute qu’effectivement, il va leur falloir revendre le dernier bijou de famille pour payer les dettes. Car comme dans les grands films de western, on peut effectivement toujours s’endetter pour jouer. Ca s’est un peu modernisé, aujourd’hui c’est avec la carte de crédit… Mais le résultat est le même. Dans la rue parallèle à la rue du « je vends, je joue, je perds, je vends, je joue… », on trouve des motels. Qui proposent des logements à la semaine et au mois. Certains visiblement bien tenus, d’autres des taudis… Autre image de la pauvreté rampante, qui se cache derrière les pneus des obèses assis derrière les machines à sous.

Le slogan

Mais soyons juste. La rivière qui traverse la ville est très jolie...

Une autre vue de la ville

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