Un jour d’hiver à Miami

21/12/2013 - Pays : - Imprimer ce message

Nous vous déconseillons de compter sur American Airlines pour avoir votre petit déjeuner et vous conseillons la crêpe bistrot sur la 57th Avenue. La patronne est française, l’accueil est excellent et la crêpe est bonne (http://lacrepebistro.us/).

Arrivee Dans le Subway

A la crepe bistrot A la crepe bistrot

Vous gagnez ainsi quelques points pour l’épreuve suivante : « Le musée fantôme ». Etant férus de sciences et d’espaces modernes, vous accédez inévitablement sur cette page d’internet (http://www.miamisci.org/) vantant les mérites du musée des sciences de Miami. Mais quand vous arrivez devant vous notez que le musée ne ressemble pas vraiment à ce que vous aviez gardé comme image dans la tête. Normal, ce que vous avez vu sur internet est en cours de construction et ne sera terminé qu’en 2015 (c’est écrit en petit en bas à droite de l’image…). Pas trop grave car ce musée, même vieux, est situé dans un beau cadre et est intéressant car axé sur l’interactivité des expériences scientifiques. Et une exposition très intéressante au sujet de la discrimination raciale de l’American Anthropologist Association (http://www.aaanet.org/resources/A-Public-Education-Program.cfm). Quelques extraits : “Race is a recent human invention, Race is about culture, not biology, Race and racism are embedded in institutions and everyday life”. Une exposition dans laquelle les indiens, peuple natif, s’élève contre l’utilisation des symboles indiens en mascotte. Attention, le planétarium vous plonge dans le froid intersidéral, climatisation poussée pour vous mettre dans l’ambiance… A revisiter en 2015…

Thais aux commandes L'empire colonial

Une plongee a Miami (dans l'aquarium)

 Direction Miami Beach. La rue piétonne Lincoln, dans laquelle il faut se montrer et faire des achats, qui débouche au sud sur l’océan atlantique. La plage avec de gros rouleaux pour cause de vent fort… et une baignade rapide pour dire j’y étais…

Miami Beach

 Retour à l’aéroport ou vous attend l’épreuve de « Partira, partira pas ». De loin la plus redoutable. Tout d’abord, vous arrivez 4 heures avant le décollage fort de l’épreuve « Onde esta ESTA ? » de la veille à l’aéroport de Saskatoon. Pour vous mettre dans l’ambiance, on vous refuse l’accès à un comptoir pour parler à une personne en chair et en os : un terminal d’enregistrement doit faire l’affaire. Apres avoir bataillé, et avoir harcelé une employée de American Airlines pour quelle vous assiste, vous réussissez a imprimer 2 cartes d’embarquement. Mais sans numéro de siège ! Vous poursuivez le harcèlement et on vous dit que les places vous seront attribuées au moment de l’embarquement. En bon cartésien, vous demandez pourquoi et on vous répond : « les places vous seront attribuées au moment de l’embarquement » (avec un sourire). Et si vous insistez, on vous répond : « les places vous seront attribuées au moment de l’embarquement » (sans le sourire). Fouille pour accéder au terminal de départ, puis tramway. Au comptoir du rebooking (longue queue dans laquelle vous apprenez que les histoires de ceux qui ont raté leur connexion, ceux qui sont bloqués depuis 2 jours suite à l’annulation d’un vol pour Rio… des tranches de vie…), on me dit que je dois attendre l’ouverture de l’embarquement car l’avion est surbooké, puis que nous sommes en liste d’attente (je suis numéro un, Thaïs numéro 10...). Et finalement, on nous appelle pour nous donner nos places. On marque donc quelques points à l’issue de cette épreuve (transformés en lasagne American Airways) et arrivons comme prévu a Salvador.

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